RESUMO
Introduction: L'absence de contrôle de l'asthme fait partie des causes d'exacerbation sévère d'asthme. Les objectifs de ce travail étaient de déterminer la prévalence de l'asthme non contrôlé au centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio de Lomé et de décrire les facteurs de non contrôle à Lomé. Méthodes: Il s'est agi d'une étude transversale prospective et descriptive par questionnaire administré à des patients asthmatiques ayant consulté ou ayant été hospitalisés dans le service de Pneumo-Phtisiologie du CHU Sylvanus Olympio de Lomé du 1erjanvier 2019 au 31décembre 2020. Résultats: Nous avons recruté 80 patients. L'âge moyen des patients était de 46,49 +/-19,73 ans avec une prédominance féminine (68%). L'asthme était non ou partiellement contrôlé chez 75% des patients. L'asthme était significativement moins contrôlé chez les patients qui avaient un bas revenu mensuel (p=0,012), qui disposaient à domicile de fauteuils bourrés en tissus (p=0,049), et qui subissaient une pollution de l'air dans leur milieu (p=0,03). Conclusion: Notre étude a révélé que l'asthme non contrôlé est très fréquent au CHU Sylvanus Olympio. Plusieurs facteurs de non contrôle de l'asthme, surtout modifiables, y ont été identifiés. Une sensibilisation de la population, une éducation thérapeutique des patients, et une prise en charge gratuite de l'asthme amélioreront le contrôle de l'asthme et la morbi-mortalité liée à l'asthme.
RESUMO
Introduction: La prise en charge de l'asthme nécessite le concours de l'entourage des asthmatiques et de plusieurs partenaires de soins dont les pharmaciens. Les objectifs de l'étude était d'apprécier l'attitude des pharmaciens dans la délivrance des médicaments de l'asthme et d'évaluer leur connaissance sur la technique d'utilisation des aérosols doseurs pressurisés. Méthodes: Il s'est agi d'une enquête transversale réalisée du 5 janvier au 31 mars 2015 par auto- questionnaire auprès de pharmaciens d'officines privées de la ville de Lomé. Toutes les pharmacies privées figurant sur la liste actualisée de la direction générale des pharmacies du Togo étaient retenues. Les pharmaciens non répondeurs après six passages de l'investigateur étaient exclus. L'analyse des données a été faite sur un micro-ordinateur grâce à un logiciel Epi- info version 3.3.2. Résultats: Le taux de participation était de 76,36 %. Tous les pharmaciens ont affirmé recevoir la visite d'un asthmatique à l'officine en période de crise et ou en inter crise. Les asthmatiques se présentaient à l'officine sans aucune prescription médicale. Les médicaments de l'asthme sont délivrés sans exigence d'une ordonnance médicale surtout en période critique. Une prise en charge de la crise d'asthme est assurée par le pharmacien dans 51,20 % des cas à l'officine. L'aérosol doseur était la forme de médicaments la plus proposée. Seulement 27,38 % des pharmaciens ont une maîtrise parfaite de la technique d'utilisation. Les pharmaciens avaient prodigué des conseils aux patients sur la nécessité du traitement de fond, la régularité du suivi médical, l'éviction des allergènes et de la fumée du tabac. Conclusion: Les pharmaciens loin de se limiter seulement à la délivrance des médicaments, doivent s'impliquer dans l'éducation des malades asthmatiques. Mots clés: Asthme-Pharmacien-Education-Togo.
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BACKGROUND: In December 2019, the COVID-19 outbreak began in China and quickly spread throughout the world and was reclassified as a pandemic in March 2020. The first case of COVID-19 was declared in Togo on March 5. Two months later, few data were available to describe the circulation of the new coronavirus in the country. OBJECTIVE: This survey aimed to estimate the prevalence of SARS-CoV-2 in high-risk populations in Lomé. MATERIALS AND METHODS: From April 23, 2020, to May 8, 2020, we recruited a sample of participants from five sectors: health care, air transport, police, road transport and informal. We collected oropharyngeal swabs for direct detection through real-time reverse transcription polymerase chain reaction (rRT-PCR) and blood for antibody detection by serological tests. The overall prevalence (current and past) of infection was defined by positivity for both tests. RESULTS: A total of 955 participants with a median age of 36 (IQR 32-43) were included, and 71.6% (n = 684) were men. Approximately 22.1% (n = 212) were from the air transport sector, 20.5% (n = 196) were from the police sector, and 38.7% (n = 370) were from the health sector. Seven participants (0.7%, 95% CI: 0.3-1.6%) had a positive rRT-PCR test result at the time of recruitment, and nine (0.9%, 95% CI: 0.4-1.8%) were seropositive for IgM or IgG against SARS-CoV-2. We found an overall prevalence of 1.6% (n = 15), 95% CI: 0.9-2.6%. CONCLUSION: The prevalence of SARS-CoV-2 infection among high-risk populations in Lomé was relatively low and could be explained by the various measures taken by the Togolese government. Therefore, we recommend targeted screening.
